DOUBLE IMPACT
WK INTERACT
Exposition du 16 Mars au 17 Avril 2007
Performance et dédicace le samedi 10 mars 2007 17:00 - 21:00
Vernissage le jeudi 15 Mars 2007 17:00 - 21:00
Exposition du 16 Mars 2007 au 17 Avril
2007
Mardi-Samedi 11:00 - 19:00
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C’est entre les murs de la Galerie ADDICT que l’on a retrouvé les traces du mystérieux
WK Interact….Cagoule, combinaison d’escalade, sac de sport…
Un mystérieux personnage entièrement vêtu de noir, selon des témoins, se serait introduit en souplesse dans les locaux.
L’homme, la trentaine et la silhouette élancée, n’a rien vandalisé ni dérobé. Par contre, il s’est scrupuleusement attaqué aux cimaises et n’a pas hésité à revoir la disposition des lieux. Noir sur blanc, de véritables tornades humaines marquent les murs de leurs immenses empreintes. Il s’agit de personnages en mouvement, aux allures fugitives qui nous entraînent dans leur dynamique. Armés, en pleine escalade, entourés de cibles et autres impacts, ils peuplent la galerie et semblent être au cœur de quelques actions illicites… Et qui plus est, ces œuvres graphiques semblent représenter les détails d’une haletante course-poursuite qui se serait joué dans les locaux- même de la galerie.
Le tout est signé WK Interact.
Qui se cache derrière ces initiales ?
WK pourrait bien signifier « Double view » ou « Double Kind ».
Double vue, double nature ou plus logiquement « double impact ».
Ce pseudonyme nous met de toute évidence sur la piste d’un dangereux agent double, dont la mission consiste clairement à donner clandestinement vie aux murs de la ville. Internationalement recherché, et grâce à plusieurs faits qui se recoupent depuis une quinzaine d’années, on sait que WK Interact est en fait un Français exilé dans les bas quartiers de New York dans les années 90 alors qu’il n’est encore âgé que d’une vingtaine d’années et ne parle pas un traître mot d’Anglais. C’est d’ailleurs là qu’il aurait fait ses premières armes de graffeur fou : il recouvre plusieurs blocs d’immeubles de Soho, du temps où cette pratique était quasi inexistante aux Etats-Unis.
On sait aussi que WK a entre autre travaillé dans le milieu du cinéma, et qu’il lui en est resté une grande maîtrise du story-board et de la représentation du mouvement en général.
A Paris, New York, Londres ou Berlin… partout au premier plan, les personnages de WK Interact prennent la ville comme toile de fond de leur course effrénée.
La ville et la froideur de son anonymat, n’ont alors plus le même impact.
Quant au terme « Interact », il signifierait qu’il arrive à notre homme de collaborer dans ses entreprises avec d’autres entités. N’hésitant pas à se camoufler et jouer d’une autre couverture, son nom a ainsi été mêlé aux arcanes de la mode et du street-wear : WK a customisé des vêtements, des sneakers mais aussi une série de skates à l’effigie des différents gangs de New York.
A peine a-t-il mis en scène ses personnages distordus par le mouvement à la Galerie ADDICT que WK Interact est déjà en fuite. Les services secrets sont actuellement à ses trousses. Entre autres pièces à conviction, ils ont retrouvé dans la galerie plusieurs valises contenant du matériel de pointe ainsi que différents accessoires (cagoule, corde, chaussures d’escalade, spray d’oxygène, lampe torche, gants de cuir…) lui ayant servi à s’infiltrer dans les lieux. On a relevé de nombreuses empreintes digitales. La course-poursuite à travers le monde s’accélère.
Anaïd Demir.